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Tarifs

Les frais d’acquisition grossiérement et maladroitement appelés « frais de notaire » comprennent en réalité les taxes reversées au Trésor Public, les débours et la rémunération au titre du service notarial.
  • Les impôts et taxes (environ 8/10ème des frais vont à l'Etat et aux collectivités locales) : ce sont les sommes que le notaire est tenu de percevoir et de reverser à l'Etat pour le compte de son client. Elles varient suivant la nature de l'acte et du bien.
  • Les débours (1/10ème) : ce sont les sommes acquittées par le notaire pour le compte de son client et servant à rémunérer les différents intervenants qui produisent les pièces nécessaires à la rédaction de l'acte (documents d'urbanisme, extrait cadastral de l'immeuble, du questionnaire demandé au syndic lors d'une acquisition en copropriété...).
  • La rémunération du notaire à proprement parler (1/10ème).
    Le notaire nommé par le ministère de la justice est un officier public désigné par l’Etat pour collecter de nombreux impots et taxes.
Il remplit une fonction d'intérêt public, la majorité des actes qu’il établit sont soumis à un tarif national. Pour les autres actes, votre notaire vous indiquera au préalable sa rémunération et vous proposera une convention d’honoraires.

Un tarif fixé par décret applicable à la profession 

Pour la plupart des actes, notre rémunération fait l’objet d’un tarif officiel. Par ailleurs, lorsque deux notaires interviennent dans le même dossier, ce qui est courant pour un achat immobilier, les émoluments dus pour l’acte ne sont pas multipliés par deux, mais sont au contraire partagés.

Ce tarif fixé par le décret du 8 mars 1978 a été modifié plusieurs fois depuis.

Le tarif est applicable à tous les notaires de France ce qui garantit au client, quelle que soit sa situation et son lieu de résidence, une facturation unique et compréhensible.

Outre-mer, les émoluments des prestations notariales sont toutefois majorés : Le tarif distingue plusieurs types de prestations délivrées par le notaire, tels que :

Les émoluments de formalités rétribuent l’accomplissement, par le notaire, des formalités nécessaires à l’élaboration de cet acte (demande de pièces d’état civil, documents d’urbanisme, droits de préemption, questionnaire au syndic de copropriété…

Les émoluments d’acte rémunèrent l’établissement de l’acte notarié proprement dit (acquisition, prêt, contrat de mariage, testament, donation, déclaration de succession…).

Si les émoluments de formalités sont fixes, les émoluments d’acte peuvent être fixes ou proportionnels selon la nature de l’acte concerné : 
  • Les émoluments proportionnels sont calculés en appliquant des pourcentages décroissants au prix de vente d’un bien immobilier, au montant d’un prêt, à l’évaluation d’un bien qui a fait l’objet d’une donation… 
Ces émoluments proportionnels s’appliquent dans la plupart des actes notariés.+5
  • Certains actes notariés ne font pas mention de valeurs, ils ne peuvent donc pas être rémunérés par un émolument proportionnel. C’est le cas, par exemple, de l’acte de notoriété dans lequel le notaire indique l’identité des héritiers d’une personne décédée. Il en va de même d’une procuration authentique, acte dans lequel une personne donne pouvoir à une autre de signer un acte notarié à sa place. Pour ces « actes simples », le notaire perçoit un émolument fixe déterminé par le tarif.
Par ailleurs, pour éviter que le montant de la rémunération du notaire représente un montant important comparativement à la faible valeur du bien concerné, la réforme de 2016 a instauré la règle dite de « l’écrêtement » de la rémunération du notaire (art. L 444-175 du Code de commerce). Elle concerne uniquement les « mutations immobilières » à titre onéreux (ventes immobilières, licitations, échanges…). Pour ces actes, la rémunération totale du notaire ne peut pas excéder 10 % de la valeur du bien ou des droits faisant l’objet de l’opération, sans toutefois être inférieur à 90 € hors taxes.

Des prestations non soumises non tarifés 

Pour les activités qui ne sont pas soumises à un tarif, le notaire peut fixer librement sa rémunération.

Ces honoraires concernent principalement :
  • les consultations juridiques « détachables » des prestations inhérentes à la réalisation d’une opération tarifée ;
  • les études patrimoniales approfondies ;
  • le bail commercial ;
  • la vente de fonds de commerce ou d’entreprise ;
  • les actes impliquant des sociétés (statuts, cession de parts…) ou des associations.
Dans un souci de totale transparence, nous vous proposerons, avant le début de votre dossier, une convention d’honoraires conforme à l’article L 444-1 du Code de commerce. Celle-ci encadrera les modalités de notre intervention qui pourra, selon le type de dossier, prévoir une rémunération forfaitaire ou au temps passé. Cette convention précisera l’étendue exacte du périmètre de notre mission.

Voici à titre indicatif, les tarifs de l’Etude. 

La rémunération s’entend toutes taxes comprises (TVA à 20%) et vous sera précisée selon les particularités de votre projet et l’étendue de notre mission dans la convention préalable d’honoraires:

Droit Immobilier

  • Promesse de vente: 240,00 €
  • Statuts de Société Civile Immobilière: 1.000,00 € (hors coût d’annonce légale et de formalités au greffe)

Droit de la famille

  • Testament olographe: 80,00 € (hors émoluments d’acte et coût d’enregistrement au fichier central des dernières volontés)
  • Option du conjoint par acte séparé: 150,00 €
  • Décompte de répartition (calculé sur l’actif brut): 1%
  • Règlement de factures, encaissement de revenus de loyers: 10,00 € (Par facture au-delà de la 5eme facture)

Droit des affaires 

  • Bail professionnel ou commercial: 2 mois de loyer (sur le montant hors taxe, avec un minimum de 1.000 €)
  • Cession de fonds de commerce: 2 % (sur le prix de cession, avec un minimum de 1.750 €)
  • Prêt à usage 600,00 €
    Pour tous les actes ne figurant pas dans la liste ci-dessus, il sera appliqué un taux horaire de 200,00 € TTC par heure.

Modalités de paiement

Provision sur frais

Conformément à l'article R.444-61 du code de commerce, les notaires doivent être provisionnés de leurs émoluments, des frais et des débours.
En conséquence afin de respecter cette obligation légale, il vous sera demandé à l’ouverture de chaque dossier une provision destinée à couvrir les premiers débours liés aux demandes de pièces.

Cette somme sera consignée à la Caisse des Dépôts et Consignation et le notaire ne sera rémunéré qu’une fois l’acte signé. Il n’est donc dans l’intérêt de personne de faire « trainer » un dossier.

Paiement des frais d’acte

Les frais d’acte devront être versés au notaire rédacteur au plus tard le jour de la signature de l’acte. 

Depuis le 1er janvier 2015, tous les paiements au-delà de 3.000 Euros, pour les actes authentiques donnant lieu à publicité foncière, doivent être effectués par virement bancaire (article L112-6-1 du Code Monétaire et Financier).

Restitution du trop perçu

Lorsque l’acte aura été signé et les formalités administratives effectuées, il vous sera adressé un relevé de compte définitif qui s’accompagne souvent (mais pas toujours) d’un reversement du trop perçu sur frais. Parfois cet envoi vous parviendra tardivement en raison du délai de traitement des administrations concernées (service de la publicité foncière pour une vente ou centre des impôts pour une déclaration de succession par exemple).
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